Un pays qui stagne ou régresse dans le domaine de la recherche est un pays qui détruit son avenir, et ce encore plus dans des moments de crise financière.
Dans ce domaine, la loi du marché qui oblige à obtenir des résultats et des profits à court terme est une des causes de notre manque de moyens financiers attribués à la recherche dans notre pays.
Or, que ce soit dans la médecine, dans la technique industrielle, dans les énergies renouvelables, dans l’agriculture, ... la France a besoin de ses chercheurs et doit tout faire pour ne pas laisser cette matière grise partir à l’étranger.
Cela suppose, là aussi, un état d’esprit nouveau, car nos compatriotes ont souvent un réflexe de méfiance, souvent justifié, par rapport à la science.
Pourtant…Sans les grandes découvertes, souvent faites par des scientifiques, médecins, etc., français, que serait le monde à ce jour ?
* Louis Pasteur, Pierre et Marie Curie, Jean Bertin (aérotrain), les frères Lumière... ce n’est pas si lointain... et aussi un certain Maurice Lauré..., nom peu connu, et pourtant... inventeur de la TVA, chacun, chacune choisira si cette invention a fait progresser le niveau de vie des citoyens ou celui de l’ État.
* Il faut donc se reposer la question du rôle de la science et de la recherche dans notre pays, par un débat républicain, impliquant tous les chercheurs et scientifiques.
L’orientation de notre économie ne peut être mise en concurrence avec ce domaine décisif pour notre futur.
Nous estimons et proposons que le chiffre alloué à la recherche soit de 7% d’ici 2015, en rappelant qu’à long terme ce sont les découvertes qui ont permis aussi une meilleure gestion économique d’un pays, notamment dans la médecine, dans les nouvelles sources d’énergie, dans les nouvelles industries...
Le flux de départ des chercheurs français à l’étranger est en constante progression, cela devrait nous interpeller.
Combien de chercheurs français ont participé et/ou ouvert récemment de nouveaux centres de laboratoire notamment aux USA ?
Nous avons bien un problème.
Le CNRS doit savoir aussi se remettre en cause notamment en répartissant mieux son budget.
Il faut aussi revoir le prix du dépôt des brevets, des délais...
Ceci ne se fera qu’avec un gouvernement manifestant un réel intérêt pour la recherche.
Le nombre de vocations étouffées par notre technocratie dans ce domaine doit être l’un des plus élevés au monde.
Un exemple symbolique, la recherche sur les OMG : une question fondamentale se pose :
Les OMG seraient effectivement une piste très intéressante, voire indispensable... si le principal but était de permettre aux plus démunis de notre planète de pouvoir se nourrir... et non pas de faire fructifier un commerce.
On fait croire dans les discours que ce but de pouvoir nourrir les populations serait la priorité de cette recherche : c’est faux.
L’argument ne tient pas, car les spécialistes savent qu’actuellement toute la planète pourrait manger "à sa faim" jusqu’en... 2050 s’il y avait partage équitable et généralisé de la nourriture.
Or ce n’est pas le cas.
* Il est donc réaliste et logique de penser que les OMG ne changeront rien, sinon à enrichir encore plus des actionnaires.
* Si actuellement des gens souffrent de la famine alors qu’il y a de la nourriture suffisante jusqu’en 2050 pour tous, nous ne voyons pas quelle volonté politique changerait cela avec les OMG.
* Conclusion : oui à cette recherche, dans un cadre strict et controlé non seulement par l’ État mais aussi par des ONG ; on ne peut pas donner tort à M. Bové, sur ce sujet.
Dans ce domaine, la loi du marché qui oblige à obtenir des résultats et des profits à court terme est une des causes de notre manque de moyens financiers attribués à la recherche dans notre pays.
Or, que ce soit dans la médecine, dans la technique industrielle, dans les énergies renouvelables, dans l’agriculture, ... la France a besoin de ses chercheurs et doit tout faire pour ne pas laisser cette matière grise partir à l’étranger.
Cela suppose, là aussi, un état d’esprit nouveau, car nos compatriotes ont souvent un réflexe de méfiance, souvent justifié, par rapport à la science.
Pourtant…Sans les grandes découvertes, souvent faites par des scientifiques, médecins, etc., français, que serait le monde à ce jour ?
* Louis Pasteur, Pierre et Marie Curie, Jean Bertin (aérotrain), les frères Lumière... ce n’est pas si lointain... et aussi un certain Maurice Lauré..., nom peu connu, et pourtant... inventeur de la TVA, chacun, chacune choisira si cette invention a fait progresser le niveau de vie des citoyens ou celui de l’ État.
* Il faut donc se reposer la question du rôle de la science et de la recherche dans notre pays, par un débat républicain, impliquant tous les chercheurs et scientifiques.
L’orientation de notre économie ne peut être mise en concurrence avec ce domaine décisif pour notre futur.
Nous estimons et proposons que le chiffre alloué à la recherche soit de 7% d’ici 2015, en rappelant qu’à long terme ce sont les découvertes qui ont permis aussi une meilleure gestion économique d’un pays, notamment dans la médecine, dans les nouvelles sources d’énergie, dans les nouvelles industries...
Le flux de départ des chercheurs français à l’étranger est en constante progression, cela devrait nous interpeller.
Combien de chercheurs français ont participé et/ou ouvert récemment de nouveaux centres de laboratoire notamment aux USA ?
Nous avons bien un problème.
Le CNRS doit savoir aussi se remettre en cause notamment en répartissant mieux son budget.
Il faut aussi revoir le prix du dépôt des brevets, des délais...
Ceci ne se fera qu’avec un gouvernement manifestant un réel intérêt pour la recherche.
Le nombre de vocations étouffées par notre technocratie dans ce domaine doit être l’un des plus élevés au monde.
Un exemple symbolique, la recherche sur les OMG : une question fondamentale se pose :
Les OMG seraient effectivement une piste très intéressante, voire indispensable... si le principal but était de permettre aux plus démunis de notre planète de pouvoir se nourrir... et non pas de faire fructifier un commerce.
On fait croire dans les discours que ce but de pouvoir nourrir les populations serait la priorité de cette recherche : c’est faux.
L’argument ne tient pas, car les spécialistes savent qu’actuellement toute la planète pourrait manger "à sa faim" jusqu’en... 2050 s’il y avait partage équitable et généralisé de la nourriture.
Or ce n’est pas le cas.
* Il est donc réaliste et logique de penser que les OMG ne changeront rien, sinon à enrichir encore plus des actionnaires.
* Si actuellement des gens souffrent de la famine alors qu’il y a de la nourriture suffisante jusqu’en 2050 pour tous, nous ne voyons pas quelle volonté politique changerait cela avec les OMG.
* Conclusion : oui à cette recherche, dans un cadre strict et controlé non seulement par l’ État mais aussi par des ONG ; on ne peut pas donner tort à M. Bové, sur ce sujet.