L’agriculture, jadis fleuron de notre pays, se porte mal, c’est indéniable.
Sans une vraie politique agricole commune européenne solidaire, (PAC)nous allons au devant du démantèlement total de notre agriculture, dans notre pays qui se compose de 80% de territoire rural.
Les mécanismes régulateurs et stabilisateurs des marchés sont de plus en plus nécessaires, ne serait-ce que par l’entrée du grand pays agriculteur qu’est la Pologne dans l’Union européenne.
Nous proposons une réforme participative de tous les principaux acteurs concernant l’agriculture.
Celle-ci ne peut se faire qu’après consultation des agriculteurs, des syndicats agricoles, des associations de consommateurs, et des diverses ONG concernées.
C’est donc toute la réforme de la PAC qui est nécessaire.
Une réorientation sur 3 niveaux (français, européen, mondial) des politiques agricoles est nécessaire, notamment pour une nourriture saine de qualité pour tous, des prix rémunérateurs, la préservation des ressources naturelles et de l’environnement.
Au sud, la baisse des prix agricoles fait chuter les revenus des producteurs ce qui entraîne une plus grande pauvreté de ces pays, alors qu’au Nord, les Etats dépensent de plus en plus pour maintenir le revenu des producteurs.
Or cette politique ne bénéficie ni au consommateur ni à l’agriculteur. Seule une politique avec des accords préférentiels avec les pays du Sud pourra améliorer cette situation.
Il faut soutenir de façon déterminée l’agriculture durable et respectueuse de l’environnement, car en soutenant les politiques agricoles productives, nous ne faisons qu’aggraver des pratiques polluantes et des aliments de qualité de plus en plus médiocres et de plus en plus nocifs pour notre santé.
La régulation des marchés internationaux, en excluant le dumping est une obligation, ainsi que la stabilité des prix agricoles. 2 chiffres effarants :
* 1) à ce jour, plus de la moitié des agriculteurs français gagnent moins que le SMIC.
* 2) le chiffre de pauvreté des exploitant agricoles est estimé dans notre pays à près de 50%, on croit rêver…
Est-ce logique ? Dans ce contexte, comment stopper la désertification de nos zones rurales ?
Nous proposons la création d’une Commission Nationale des prix et des marges souvent disproportionnées entre le prix de production à la base et le prix de vente final, ayant pour mission et pouvoir de régulariser le marché.
Il faut bien reconnaître que la politique des chaînes françaises des hypermarchés et des supermarchés ne contribue pas à l’enrichissement de la majorité des petits agriculteurs français...
Seuls des marchés organisés pourront changer cela, au contraire du libre-échange généralisé et mondialisé, qui lui ne fera qu’accentuer la pauvreté des petits agriculteurs français mais aussi mondiaux.
Dans ce contexte, nous proposons de privilégier le travail et la production par rapport aux spéculations financières réalisées par les cartels agro-alimentaires mondiaux.
Nous proposons une réflexion commune avec les Etats-Unis sur ces sujets, sans qui rien ne sera possible ; il faut avoir le courage de le dire.
L’OMC, notamment, doit encourager le commerce équitable.
Sans une vraie politique agricole commune européenne solidaire, (PAC)nous allons au devant du démantèlement total de notre agriculture, dans notre pays qui se compose de 80% de territoire rural.
Les mécanismes régulateurs et stabilisateurs des marchés sont de plus en plus nécessaires, ne serait-ce que par l’entrée du grand pays agriculteur qu’est la Pologne dans l’Union européenne.
Nous proposons une réforme participative de tous les principaux acteurs concernant l’agriculture.
Celle-ci ne peut se faire qu’après consultation des agriculteurs, des syndicats agricoles, des associations de consommateurs, et des diverses ONG concernées.
C’est donc toute la réforme de la PAC qui est nécessaire.
Une réorientation sur 3 niveaux (français, européen, mondial) des politiques agricoles est nécessaire, notamment pour une nourriture saine de qualité pour tous, des prix rémunérateurs, la préservation des ressources naturelles et de l’environnement.
Au sud, la baisse des prix agricoles fait chuter les revenus des producteurs ce qui entraîne une plus grande pauvreté de ces pays, alors qu’au Nord, les Etats dépensent de plus en plus pour maintenir le revenu des producteurs.
Or cette politique ne bénéficie ni au consommateur ni à l’agriculteur. Seule une politique avec des accords préférentiels avec les pays du Sud pourra améliorer cette situation.
Il faut soutenir de façon déterminée l’agriculture durable et respectueuse de l’environnement, car en soutenant les politiques agricoles productives, nous ne faisons qu’aggraver des pratiques polluantes et des aliments de qualité de plus en plus médiocres et de plus en plus nocifs pour notre santé.
La régulation des marchés internationaux, en excluant le dumping est une obligation, ainsi que la stabilité des prix agricoles. 2 chiffres effarants :
* 1) à ce jour, plus de la moitié des agriculteurs français gagnent moins que le SMIC.
* 2) le chiffre de pauvreté des exploitant agricoles est estimé dans notre pays à près de 50%, on croit rêver…
Est-ce logique ? Dans ce contexte, comment stopper la désertification de nos zones rurales ?
Nous proposons la création d’une Commission Nationale des prix et des marges souvent disproportionnées entre le prix de production à la base et le prix de vente final, ayant pour mission et pouvoir de régulariser le marché.
Il faut bien reconnaître que la politique des chaînes françaises des hypermarchés et des supermarchés ne contribue pas à l’enrichissement de la majorité des petits agriculteurs français...
Seuls des marchés organisés pourront changer cela, au contraire du libre-échange généralisé et mondialisé, qui lui ne fera qu’accentuer la pauvreté des petits agriculteurs français mais aussi mondiaux.
Dans ce contexte, nous proposons de privilégier le travail et la production par rapport aux spéculations financières réalisées par les cartels agro-alimentaires mondiaux.
Nous proposons une réflexion commune avec les Etats-Unis sur ces sujets, sans qui rien ne sera possible ; il faut avoir le courage de le dire.
L’OMC, notamment, doit encourager le commerce équitable.